les choses de la vie

ce qu 'il y a d' interressant , quand on ecrit dans la durée c'est qu 'on arrive au bout d 'un certain temps à dégager certaines lignes fortes car l 'écriture et surtout le temps efface peu à peu les maquillages cherchant à camoufler les faiblesses, les lacunes, les défauts .

Je m'apperçois de deux lignes fortes actuellement,

L'une d 'elle est la liberté .Je l'évoque souvent sous forme de souvenirs, sous forme de constat que le blog peut apporter en ce domaine .Il semblerait donc que la liberté soit un élément que je recherche .Il y a des impératifs dans la vie qui font que certaines chaines, d 'ailleur bien douces comme celles de l'affection soient incompréssibles .Alors la liberté ,on la recherche dans tous les domaines ou on peut encore naviguer librement .C'est ce que je fais maintenant, maintenant que j'ai déterminé mon besoin d 'indépendance O bien sur, cela ne se fait pas sans heurts , je prends des risques aussi, risques d 'etre "abandonnée " car plus là, ou pas assez, ou pas comme il faut , mais , je m 'aperçois que me restreindre sur la liberté represente pour moi, à present un piège .Je ne veux plus qu il se referme sur moi .

L'autre c'est un mot qui commence par A comme Amour .Je n'en ai pas encore bien fait le tour .Je me demande juste si ce n'est pas le dernier rempart valable, rempart avant le désintéret complet des choses de la vie .Je vois des portes de sens s 'ouvrir grace à ce mot , cette notion, ce sentiment .J'ai beaucoup évolué, beaucoup appris .J'ai appris l'autre de l'autre .Je l'amène tous doucement à se laisser aller ,à s 'abandonner .Je decouvre en mème temps .On dirait une première fois chez deux personnes passablement désabusées .Cest beau comme un printemps, trés trés délicat .ça peut s effondrer à tous moment , comme les chateaux decartes qu 'on montait ,enfants sur la table du salon.

Comments

[tomas]

Oui, je la crainds beaucoup, c'est vrai. Mais je ne sais pas encore si je la crainds pour moi ou pour l'autre, à qui je peux la faire subir. Je penche plutôt pour cette dernière, en fait. Quoique :D

Ça peut certainement donner du relief, oui. Si on s'en sort, en fait. Comme plein de choses je crois: si on s'en remet, on est plus fort. Y en a aussi qui en sortent marqués trop profondément. Je ne sais pas... Parfois, je me dis qu'elle est aussi une chance. Une nouvelle vie qui s'offre. Oui, une chance aussi. Parfois.

[gladis]

jusqu'à present je ne m 'etais jamais posé la question par rapport à la perte, la distance .ça allait de soi .C'etait pas trés fort , tiède, rassurant, gentil calme .
Et puis ...........
tout est chamboulé ,et c'est réciproque , un appel repond à un autre appel , comme ça ,indéfiniment .Et il y a une interrogation continue ;harcelante parfois .

[gladis]

la perte ............
en faites, vous voyez, je crois que vous et moi , on la craint beaucoup alors on essaie de la conjurer .
on essaie de trouver un mode d 'emploi pour reagir si ça arrive .
Toutes nos recherches de distance , de froideur , de non attente c'est un peu ça .
Mais quand on est pris dans un lein , on est pris .
ça ne s 'explique pas , c'est trop fort .
Nos vaines armures sont inéficaces .
Je parle de cela quand la passion est vraiment forte .
Sinon , la distance ,elle est facile à tenir .Quand lengagement est faible .

Enfin , c'est un grand sujet ..........:) il faut vivre tous pour sentir tout .
La perte, ça fait peur, mais ça met du relief aussi , c'est un peu comme la souffrance .
il y aurait beaucoup à ecrire .

[tomas]

Je suis d'accord avec vous.
Et puis, laisser de la distance, c'est il me semble laisser une porte ouverte, c'est regarder lucidement la possibilité de perdre l'autre.

Moi, je trouve ça plus vrai. A quoi sert de se mentir? De faire semblant? On refuse la distance pour conjurer la perte mais cela ne conjure rien du tout. La perte est toujours là, latente. Il est impossible qu'il en soit autrement. Il est impossible de prétendre aimer toujours. C'est presque contre-nature. En tout cas dans le sens habituellement reconnu au verbe aimer.

[gladis]

je crois que ce que vous décrivez est l 'essence mème d' une relation optimale .
Mais généralement on n'est pas à la hauteur de ce type de relation .Dans la relation à l'autre on cherche toujours à combler un manque , on le charge d 'une mission qu 'il n'a pas à avoir.Oncherche à ce qu 'il nous rassure car on a profondement peur .
La peur est souvent soujacente dans le lien .Elle le dénature .
Je crois qu 'on a peur d 'etre lié sans etre attaché .On a peur de la distance car on se dit que la distance n'est pas la relation vraie .
On a peur de faire le deuil de tous ça ,et au final on ne gagne rien non plus .