In-dépendance
En ce moment je suis hyper calme .On dirait que la dépendance à ma nicotine un peu spéciale s'apaise en douceur .Je redécouvre un environnement , des sensations .Moins de manque , moins d 'interrogation ,donc, moins d 'écriture surement , ou alors il faudra renouveller les centres d 'interets, mais j 'ai bon espoir,un sujet s 'achève ,un autre renait , d 'autres renaissent .
J'ai toujours fonctionner un peu comme cela, me passionnant ,puis me détournant, une fois le sujet clos, maitrisé .
Quand il s 'agit d 'humain ça fait un peu vache ,du genre : je te connais , tu m 'interresse , je te découvre, je t'épuise et .....je te jette .Mais j'aime mieux jeter que d 'etre jetée :) ,un petit reste de fierté .C'est pour cela que je ne dis rien, que je donne peu ,ainsi en cas de désistement je garde une certaine indifference .Je ne peux m 'empecher de penser que de l'autre coté c'est de mème
.Deux fiers qui s 'opposent et finalement se fatiguent .Au jeu , j'ai toujours un petit sourire narquois .Je garde toujours une distance du genre : non ça ne me touche pas .Je ne pleure pas facilement ni ne m'emeut .Si je pleure, c'est à mon insu .Parfois c'est une vague qui submerge , trop forte pour etre contenue .Je ne sais pas d 'ou me vient cette froideur .Je pense que j 'ai des exemples familiaux forts qui ont marqué mon enfance .A cette époque, et dans le milieu dans lequel j 'évoluais, les valeurs masculines etaient valorisées .
Tout ce qui était féminin, doux ,fragile etait raillé .On etait dur et juste entre nous .Trés importante la notion de justice , elevée au rang de valeur sacrée .On ne gémissait pas, on ne craignait pas la rudesse .Le travail aussi .C'etait bien , ça marque .Quand je vois des gens difficiles, frileux , qui se plaignent , j'ai envie de leur remonter les bretelles .Du coup ,ça a donner un axe à ma vie .Un desir naturel d 'independance ,ce pour ne pas supporter les trainards , les geignards .Je regarde les femmes qui se plaignent pour obtenir quelque chose de leur homme , qui jouent les faibles ( car elles ne le sont pas ) je ne sais pas faire, enfin pas trop (comme dans toutes comedies humaines parfois j 'en use , quand il ne reste que la ruse ) ,au contraire, j 'expose les choses raisonnablement et si ça ne marche pas, et si j'estime que c'est juste je peux etre trés en colère .Avec les hommes, je le sais aussi, parfois il faut jouer à la faible pour aboutir .Ces ruses me revulsent .